Le Rebut ou comment l’ambition transforme un honnête homme en ordure

Nouveau texte en création. En recherche de coproducteurs.

Ce texte à reçu la bourse découverte du CNL (Centre national du livre).

PROCHAINE LECTURE AU TANDEM, scène nationale, À ARRAS LE JEUDI 23 JUIN, 18H30, réservations: 09 71 00 5678

Nos héros sont des éboueurs, et dans un monde futur (mais pas si loin de nous), les déchets sont partout, on ne sait plus comment s’en débarrasser, et cela coûte très cher de les traiter ! Les éboueurs sont devenus des métiers enviés (presque autant que footballeur) pour gagner de l’argent et se sentir utile. 

Les déchets sont tellement nombreux qu’on ne sait même plus quoi faire des morts: il n’y a plus de place… C’est sans compter sur l’ambition de Franck, un jeune homme qui a gravi les échelons petit à petit d’une société de revalorisation des déchets et qui décide de les envoyer dans l’espace… 

Jusqu’où est-on prêt à aller pour le pouvoir et l’argent ?
Qu’est-ce qui nous pousse à agir mal : l’ambition ou le système ?
Peut-on réussir quand on est gentil ?

Mouche

De Céline Balloy et avec Cédric Duhem, Michel Masiero, Mélissandre Fortumeau et Sophie Bourdon

Avec le soutien du Tandem, scène nationale à Arras-Douai, du Centre culturel de Grenay, de l’espace culturel de Bondues, du Département et des EAT (Écrivains associés du théâtre).

Résidence au Tandem, scène nationale à Arras du 20 au 23 juin, sortie de résidence le jeudi 23 juin à 18h30

Résidence à Grenay, au centre culturel Ronny Coutteure, du 20 au 23 septembre, sortie de résidence le 23 septembre.

Résidence à Bondues, les 24, 25, 26 janvier 2022

Lecture, samedi 12 octobre 2019, librairie L’Affranchie, place Sébastopol, Lille.

Lecture (extrait) juillet 2019 Avignon Off


LE REBUT, C’EST… 

Avec Michel Masiero, Sophie Bourdon, Mélissandre Fortumeau et Cédric Duhem

Mentir aux autres, à soi-même, au monde dans lequel nous vivons pour se hisser au plus haut dans une société où le capitalisme nous obligerait à adopter des comportements malhonnêtes.

Salir l’environnement (sa vie, ses relations, son âme) pour gagner de l’argent, prendre le pouvoir au sein même d’une entreprise de valorisation des déchets.

LES PREMICES

Ce texte a démarré avec une commande début 2016 : une pièce de théâtre pour mettre en lumière l’expérience d’un jeune journaliste qui s’était fait embaucher une petite année en tant qu’éboueur. Je n’aurais jamais écrit sur ce thème sans cette commande. Puis le projet s’est arrêté, l’équipe n’était plus disponible, les fonds manquaient mais j’ai continué. Je me suis attachée à mes personnages qui exercent un métier qui ne fait pas encore rêver : malgré des conditions de travail améliorées et un salaire revalorisé, éboueur ou « ripeur » n’est pas le métier que l’on souhaite à ses enfants. La société ultra consommatrice ultra gaspilleuse met-elle assez en lumière le travail de ces gens qui nous débarrassent quotidiennement de tout ce qui nous encombre ?

Ce texte est aussi une réflexion sur ces nouveaux héros du 21ème siècle et les débordements de notre société de consommation.

UNE HISTOIRE D’ORDURES au sens propre comme au sens figuré

Certes, Le rebut est un projet visionnaire qui fait un bond dans le temps : les déchets sont au cœur d’une nouvelle ère industrielle et commerciale. Ils sont de plus en plus compliqués à gérer car les gens consomment toujours autant. On ne sait plus quoi faire des déchets, la place manque : on les enterre au fond de l’océan et on les envoie dans l’espace. Dans cette dystopie, les morts, au même titre que les poubelles, sont devenus des déchets encombrants mais qui rapportent de l’argent.

MAIS ce projet est aussi et surtout l’histoire d’une ascension sociale : celle d’un homme honnêtegentil, qui en découvrant le pouvoir, l’argent, le business, va se transformer en ordure. Celui qui, éboueur, avait peur de puer, va au final puer pour de vrai lorsqu’il atteindra les plus hautes sphères dans l’entreprise. 

Jusqu’où est-on prêt à aller pour le pouvoir et l’argent ?

Qu’est-ce qui nous pousse à agir mal : l’ambition ou le système ?

Peut-on réussir quand on est gentil ?

CONTACT

cie.allotrope@orange.fr

06 14 36 47 10

Tremplin d’artistes à Légendoria

Allotrope a remporté l’appel à projet Tremplin d’artistes, organisé en août 2020 par Douaisis Agglo en partenariat avec la Drac et Légendoria !

A la clé, une semaine de résidence pour travailler dans un lieu atypique et 3 dates programmées dans la prochaine plaquette culturelle de Légendoria, une salle de spectacle dédiée aux contes et légendes et située à Roost-Warendin, pas très loin d’Allotrope !

La nouveau Fantôme de Canterville, dépoussiéré par la compagnie, mêlant théâtre et piano en live a séduit les membres du jury.

Cette semaine de résidence, accompagnée notamment par le technicien des lieux, a permis à la compagnie d’approfondir son travail autour du corporel avec la chorégraphe Emmanuelle Bacquart.

Découvrez le reportage réalisé par Douaisis Agglo à l’issue de cette résidence.

On ne vous en dit pas plus, il faut venir nous voir !

Le teaser du Fantôme de Canterville

Découvrez en image la dernière petite création de la compagnie ! Adaptée pour être jouée en salle de théâtre, en médiathèque ou autres petits lieux, chez le particulier, en extérieur.

Adaptation, jeu, et mise en scène de Céline Balloy.
Piano: Arnaud.
Sous le regard de Xavier Memeteau.
Création lumière: Fabrice Vincourt
À partir de 6/7 ans. Durée 55′ environ.

Teaser réalisé par Nouvel Oeil Productions

Déjà joué à Sars-et Rosière, Lomme, Nomain et bientôt à Roost-Warendin, Bondues.

Le dossier complet, par ici !

Contact Allotrope: 06 14 36 47 10
cie.allotrope(at)orange.fr

CRÉATION 2020

Voici une adaptation moderne du fameux conte d’Oscar Wilde, paru dans une revue anglaise en 1887. Un projet qui mêle théâtre, piano en live et humour. Un spectacle musical autour d’un classique, avec quelques touches anglaises, pour toute la famille dès 6/7 ans.

Projet soutenu par le département du Nord et la ville de Bondues

SUR SCÈNE

1 comédienne et 1 pianiste qui revisite les grands standards de la pop anglaise.
Durée approximative 45 minutes.
Adaptation de Céline Balloy.
Musique live au piano, chant, et arrangements : Arnaud
Création lumière : Fabrice Vincourt
Public : famille

L’HISTOIRE

Il y a près de 500 ans, près de Londres, Sir Simone de Canterville tue sa femme. Depuis, il rôde dans son manoir, tel un vieux fantôme et effraye tous ses occupants. Jusqu’au jour où débarque une famille d’Américains. Et malheureusement pour lui, ces nouveaux co-locataires ne sont pas du tout effrayés.

UNE ADAPTATION MODERNE

Le fantôme de Canterville - Allotrope

La pièce que nous vous présentons est une adaptation moderne et musicale de la nouvelle écrite en 1887.
Nous avons choisi la traduction d’Albert Savine de 1906 que nous avons dépoussiérée par la réécriture de Céline Balloy. 
Ainsi, le spectacle oscille entre classique et modernité. Humour et frisson. Langage soutenu et contemporain. Théâtre et piano. Un savoureux mélange qui aurait plu à Oscar Wilde, cet homme de lettres aux idées avant-gardistes. 

OSCAR WILDE : UN AUTEUR PROVOCANT

Oscar Wilde est né en 1854 à Dublin. Il découvre très jeune la littérature et commence à écrire des poèmes et des pièces de théâtre. Mais ses succès littéraires et mondains ne feront pas oublier sa vie privée, jugée scandaleuse par la société anglaise de l’époque. Condamné par les tribunaux, il passe deux ans en prison où il compose des poèmes et des proses tragiques. Il vient mourir en France, assez misérablement, en 1900.

DE LA POP ANGLAISE À TOUS LES ETAGES !

Lugubre, sombre, inquiétant, le fantôme n’en est pas moins attachant. Et sous l’influence de la maîtresse de maison qui n’a peur de rien, et sûrement pas des fantômes, le fantôme se laisse influencer et change peu à peu de registre. Finis, de jouer les traditionnels morceaux de Haendel au clavecin ! Place à la modernité et aux artistes rock’n roll : Queen, Madness, Sting, Radiohead, le thème Harry Potter… font désormais partie du répertoire du fantôme et résonnent dans le manoir pour tenter désespérément d’attirer l’attention. Lui, qui souffre finalement de solitude et de non reconnaissance. 

DES EXPRESSIONS EN ANGLAIS DANS LES DIALOGUES

Nous avons souhaité conserver dans le spectacle quelques expressions, mots en anglais, sans que cela nuise à la compréhension de l’histoire : 

Le fantôme : I’m awful, nasty, scary ! I’m feeling depressed. Je n’ai plus de raison d’exister.
Mrs Otis : C’est de votre faute aussi ! Vous avez été très méchant, absolutely nasty.
Le fantôme : Je vais très bien moi, madame ! YOU are crazy 

L’HUMOUR, UN PARTI PRIS

Nous sommes parvenus à faire naître un spectacle mêlant humour et frisson. Les personnages sont hauts en couleurs, tous attachants et drôles, révélant au grand public leurs failles et leur absurdité. Nous sommes proches d’un humour anglais à la sauce française.

LES PERSONNAGES

1. La narratrice, comme dans les contes

Nous avons volontairement gardé le récit narratif très approprié pour développer l’atmosphère inquiétante du conte et dérouler l’intrigue sans en perdre une miette. Pendu à ses lèvres, le spectateur écoute la conteuse narrer cette histoire incroyable de fantôme qui ne faisait plus peur à ses occupants. La tradition orale (si propre aux conteurs irlandais, pays d’origine de l’auteur) est ainsi respectée. 

Mais nous avons apporté quelques touches modernes à ce conte classique de la littérature.

2. Une femme devient le personnage principal

Dans notre adaptation théâtrale, Mrs Otis remplace Mr Otis, personnage présent dans l’histoire mais que l’on ne verra jamais. Mrs Otis passe ainsi au premier plan. C’est elle qui gère les enfants, la maison, ses activités et en l’absence de son mari, elle gère aussi la présence de ce fantôme, plus enquiquinant que méchant…

  • Elle est un personnage très excentrique, très swing, à l’image de la mère d’Oscar Wilde, une poétesse n’hésitant pas à s’afficher dans la défense du féminisme et de la cause Irlandaise face à l’Angleterre.
  • C’est elle aussi qui remet en place la vérité : un homme ne tue pas sa femme sous le prétexte absurde qu’elle ne lui fait plus à manger. Selon l’âge des enfants, un parallèle pourra être fait avec les phénomènes d’actualité : l’égalité homme/femme, les féminicides, la place de la femme dans notre société actuelle. 

En somme, intervertir Mr Otis en Mrs Otis nous a paru être une manière moderne et pourquoi pas provocante à la manière de Wilde de remettre la femme à l’égal de l’homme.

3. Le fantôme : un homme de paradoxes

Un fantôme qui ne fait plus peur et qui déprime… Voilà un personnage contradictoire à l’image de son auteur. À la fois attachant et tendre, le fantôme est aussi cet être cruel qui a froidement assassiné sa femme sans jamais évoquer de regret. Un texte pas tout à fait moral à l’image d’Oscar Wilde.

  • On a en effet reproché à l’auteur une certaine immoralité et son goût pour les hommes mettra malheureusement un frein à sa carrière.
  • Oscar Wilde affiche une attitude paradoxale vis-à-vis des femmes. Il a été rédacteur en chef pour une revue avant-gardiste qui défendait déjà la cause des femmes : The women’s world.
  • Mais dans le même temps, il se moque d’elles, et de leur envie pressante de se marier, les reléguant au rang d’épouse soumise et oubliant les plaisirs de la vie, si chers à l’auteur. « L’homme veut être le premier amour de la femme, alors que la femme veut être le dernier amour de l’homme. »

QUELQUES PISTES PEDAGOGIQUES À MENER AVEC LES ELEVES

Les élèves avec l’aide de leur professeur pourront s’amuser à comparer l’histoire traditionnelle et son interprétation moderne : 

  • Repérer ce qui a été supprimé et/ou ajouté dans l’histoire. 
  • Repérer les différentes formes de langage contemporain et classique. 
  • Repérer les expressions et passage en anglais.
  • Traduire les chansons anglaises, faire le parallèle entre le sens de la chanson et l’histoire.
  • Repérer les passages et le vocabulaire qui font peur, l’humour.

Pour les plus grands, repérer les phénomènes de société : la place de la femme, les féminicides, l’homosexualité.

Arnaud, pianiste

Musicien autodidacte, Arnaud est un claviériste et arrangeur qui exerce dans le Nord.

Après un passage par la musique électronique et le synthétiseur, il se tourne vers l’interprétation de morceaux de variétés et de jazz, et crée ses propres arrangements au piano. Son univers musical oscille entre Serge Gainsbourg et Depeche Mode, en passant par Ella Fitzgerald et Vladimir Cosma.

Il a participé à divers projets artistiques, notamment la comédie musicale Oliver Twist, d’après le roman de Charles Dickens, en partenariat avec le collège Chasse-Royale de Valenciennes.

Il a également été le pianiste attitré du spectacle Cabaret durant 4 ans à Cambrai. 

Enfin, co-fondateur du duo piano-voix Cheek to Cheek, il intervient dans le domaine de l’événementiel à travers des animations musicales et des prestations sur scène.

Céline Balloy, autrice, metteuse en scène, comédienne

Formée au Cours Florent, Céline est comédienne dans divers projets : théâtre, courts-métrages et pubs TV. Ses professeurs ont été Fabienne Luchetti, Sandy Ouvrier (professeure au Conservatoire de Paris), Laurent Natrella (de la Comédie Française). Ancienne journaliste, elle reprend très vite goût à l’écriture et écrit un premier spectacle pour enfants Griotte puis, une petite forme pour les adolescents : J’ai 20 ans c’est la crise. Vise le cœur, mais ne prends pas tout est la première pièce qu’elle réserve aux femmes (Éditions La Fontaine). Avec Voyous ! Céline renoue avec le jeune public. Elle collabore en tant que scénariste à des projets audiovisuels et notamment à l’écriture d’un épisode de la série Raymond, dessin animé diffusé sur Canal + Family. Elle met régulièrement en scène ses textes au sein de la compagnie Allotrope basée dans le Nord. Elle a été assistante mise en scène pour Antoine Lemaire sur Faustine 2 à la Rose des Vents. Parce qu’elle aime la pédagogie et la transmission, elle donne des cours de théâtre dans différentes structures de sa région, dont le Conservatoire de Cambrai. Elle a notamment participé à un Cléa (Contrat local d’éducation artistique) en Cœur d’Ostrevent en 2019. 

Contact

Céline Balloy
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cie.allotrope(at)orange.fr

Voyous !

Création tout public dès 6/7 ans
Durée 55 minutes
Avec Sarah Blanquart/Antoine Domingos, Adrien Calandre, Livia Dufoix, Laura Le Velly
Texte et mise en scène Céline Balloy

Zamak, Baryum – pardon Barrywhite (en un seul mot) – et Cobalt forment une fratrie sans parents, unie à la vie à la mort. L’aînée travaille de temps en temps au supermarché. Mais quand ils n’ont plus d’argent, ils vont piquer des trucs dans des bagnoles qui commencent par B, M ou A. C’est provisoire, le temps que ça aille mieux… Jusqu’au jour où ils découvrent une jeune fille cachée dans le coffre. Maya fuit son pays en guerre et veut atteindre l’Angleterre. Et 1, 2, 3 c’est parti ! Il faut s’apprivoiser, apprendre à vivre ensemble et recréer une famille à 4, comme 4 ados qui veulent poursuivre leurs rêves. C’est pas facile, mais à 4 c’est mieux.

C’est un conte moderne et optimiste sur ces nouveaux héros du
21ème siècle, des jeunes en quête
d’avenir dans un monde toujours plus hostile.

Pourquoi ce projet ?

« Je voulais aborder deux notions fondamentales : la famille et la jeunesse. Car toutes deux sont malmenées. La famille parce que le modèle traditionnel éclate au profit de modèles déstructurés, recomposés, compliqués…

La jeunesse, car elle est livrée à elle-même propulsée vers un avenir incertain.

Et pourtant, je voulais livrer une parole optimiste. Montrer que les jeunes se démènent, luttent, s’unissent pour s’en sortir. Comme dit Barrywhite « C’est pas dur, on se débrouille » !

Mes 4 personnages sont 4 héros du 21ème siècle : drôles, attachants, tendres, rebelles. 4 jeunes ados aux destins écornés. Sans parents pour les uns, sans toit pour d’autre. Des vies difficiles qui forcent les enfants à grandir. Parce qu’il faut bien continuer d’avancer.

Les liens du sang sont fondamentaux
mais les liens d’amitié sont parfois aussi riches.
Suffisamment riches pour s’inventer une famille.

Les 3 frère et soeurs sont à l’image des 3 brigands de Tomi Ungerer. Pas méchants, de bons gars qui n’ont pas eu toute la chance de leur côté. Mais prêts à tout quand il s’agit d’aider Maya qui fuit son pays en guerre et qui veut rejoindre l’Angleterre.

La jeune Maya je l’ai vue. Un jour, j’ai regardé un reportage qui racontait comment une famille – un couple d’ingénieurs et leurs 4 enfants – résistait au blocus de l’armée dans la ville d’Alep. Maya représente tous ces enfants capables de fabriquer des bombes, de réagir en cas de danger, de survivre. J’ai vu du vide dans leur regard et aussi un sourire. Comme un coup d’éclat au milieu de cet abandon.

Ces 3 voyous nous communiquent une belle leçon d’humanité en accueillant Maya. Ils n’ont rien mais ils lui offrent ce qu’ils ont : un petit coin pour dormir, des raviolis, de quoi bâtir une vie de famille d’ados, et un petit coup de pouce pour l’aider à rejoindre l’Angleterre. Une vraie vie de famille. « 

Céline Balloy

Ces jeunes sont à l’image de la jeunesse d’aujourd’hui qui se
débrouille dans une société toujours plus
compliquée. Infatigable, le trio nous emmène sans se poser de
question vers un monde meilleur.
 

Extraits

Zamak : Qu’est-ce que c’est que ça !
Barrywhite : Tu le vois, c’est une fille !
Zamak : Je vois que c’est une fille. Qu’est-ce qu’elle fait là ?
Barrywhite : J’en sais rien !
Cobalt : T’en sais rien. Fallait pas ouvrir cette voiture !
Barrywhite/Zamak : Chut !
Zamak : Elle nous regarde !
Barrywhite : Elle a peur.
Cobalt : Je vous l’avais dit qu’il ne fallait pas ouvrir cette voiture !
Zamak/ Barrywhite : Chut !
Barrywhite : Qu’est-ce que tu fais dans ce coffre ?
Zamak : Tu t’es sauvée de chez toi ? Réponds ! Aïe ! Elle m’a mordue !
Cobalt : Qu’est-ce que je disais !
Zamak/Barrywhite : MAIS CHUT !
Zamak : On peut pas la laisser là ! En plus elle nous a vus.
Barrywhite : On l’embarque.

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voyous-photomaton-Cie AllotropeBarrywhite : «  On est une famille comme tout le monde. On fête Noël avec une petite dinde et une bûche glacée. On mange des Kinders, des têtes brulées et on boit du Coca. Tu peux rester avec nous si tu veux. T’as peur ? »

Les comédiens

Sarah Blanquart, comédienne

sarah-blanquart-Cie AllotropeAprès une année d’Hypokhâgne, Sarah suit des cours de théâtre au Conservatoire de Dunkerque en même temps qu’une licence Culture, Média et Communication à l’ULCO. Elle intègre le cycle 3 du Conservatoire de Lille en 2013 puis le Cycle d’Orientation Professionnelle. Pendant son cursus, elle travaille aux côtés d’Hervé Degunst, Sébastien Lenglet, Christine Girard, Isabelle Richard Taillant, Gilles Defacques, Matthieu Roy, Jean Marc Bourg, Pierre Foviau, Haïm Isaac, Pierre Pradinas. Elle partage son temps entre sa compagnie « On disait que… », et son spectacle Jacqueline. Diplômée du DET (diplôme d’état théâtre), elle anime des ateliers pour petits et grands. Dans Voyous ! elle interprète le rôle de Barrywhite.

Adrien Calandre, comédien

adrien-calandre - Cie AllotropeFormé au Conservatoire de Roubaix, Adrien apprend en parallèle les métiers du cinéma. Il crée avec Antoine Domingos l’association Les Caïds Du Cinéma, et participe à la réalisation de nombreux clips et courts métrages dans lesquels il est aussi acteur.

Il reçoit notamment en 2013 le prix spécial du jury pour L’homme qui voulait voir sa gueule, un long métrage qu’il réalise dans le cadre du Challenge jeunes talents organisé par Pictanovo.

Il continue d’apparaître à l’écran dans des petits rôles pour la télévision et le cinéma : Les petits meurtres d’Agatha Christie, La vie d’Adèle de Abdellatif Kechiche et Trois souvenirs de ma jeunesse d’Arnaud Desplechin. En 2016 il joue dans Maud, parce qu’il est préférable d’y croire d’Antoine Domingos et en 2017, Cible mouvante de Mayenburg mis en scène par Pierre Foviau.

Il interprète le rôle de Cobalt dans Voyous !

Livia Dufoix, comédienne

Livia Dufoix - Cie AllotropeSortie du conservatoire de Roubaix en juin 2015, Livia est une comédienne à la formation variée, une touche à tout qui se passionne aussi bien pour l’improvisation et le clown que pour le théâtre classique et le chant. Elle est sur les planches du Théâtre du Peuple à Bussang (Vosges) tout l’été 2015 dans L’Opéra de Quat’ Sous de Brecht. Aujourd’hui, elle poursuit sa carrière avec plusieurs projets théâtre, Vise le Cœur, mais ne prends pas tout, de Céline Balloy, Maud, parce qu’il est préférable d’y croire, d’Antoine Domingos, et Jacqueline, de Sarah Blanquart. En 2017, elle joue dans Cible Mouvante mis en scène par Pierre Foviau. Elle donne également des cours pour la Cie Babel’Oued à Lille et prête sa voix pour quelques séries TV. Dans Voyous ! elle joue le rôle de Zamak.

Laura Le Velly, comédienne

laura-Le-Velly-Cie AllotropeAprès un cycle de formation au conservatoire d’art dramatique de Bordeaux, Laura intègre en 2014 le conservatoire de Lille en Cycle d’Orientation Professionnelle. Durant cette formation elle participe à la création de la compagnie Je vous dérange qui rassemble plusieurs élèves issus du conservatoire de Lille. Ils créent Trio à deux, lauréat du 30ème festival interuniversitaire du spectacle vivant à Lille. Puis La dernière marche avant l’escalier prévu au printemps 2017.

Elle intègre la compagnie de Sébastien Lenglet et la création La concierge du 21 d’Agnès Delbarre. Première représentation en février 2017.

Dans Voyous ! elle interprète le rôle de Maya qui fuit son pays en guerre.

Voyous ! a été joué au Zeppelin à Saint-André, à Tourcoing, à La Maison folie de Lomme, à la Piscine de Dunkerque, à la médiathèque de Sars-et-Rosière, à Somain, à Lille…

A corps perdu

A corps perdu
A corps perdu – Cie Allotrope

A corps perdu

PROLOGUE. C’est l’histoire de corps meurtris, brisés, accidentés par les événements de la vie. La perte d’un être cher. L’absence d’amour. La rupture. Au sens propre comme au sens figuré. Des corps en vrac qui se battent pour tenir debout mais qui ne parviennent plus à faire face à la moindre contrariété, au moindre petit caillou qui se coince dans la chaussure. Et tombent, tombent, se relèvent mais tombent encore et encore à cause de tous ces petits cailloux coincés dans la chaussure. Et chaque chute est un os qui craque, comme du verre qui se fracasse, à cause de tous ces corps devenus fragiles.

EXTRAIT: Blanche: Je suis déglinguée, désaccordée. Je sonne faux. Mais je suis pas folle.
Je suis rompue par la vie. Une vie qui m’écrase les côtes.
Je m’arrête de respirer, le temps qu’elle passe ! Mais elle passe pas vite, la vie, elle prend son temps, la connasse !
J’ai envie de m’abolir. M’effacer. Un coup de Tipex. Qui passerait sur moi et tous mes défauts.

De Céline Balloy – Cie Allotrope
Avec Manon Assali, Emmanuel Cléré-Zacharias, Emmanuel Bouclon, Céline Balloy.
Accompagnés de Jérôme Sevrin à la guitare.

Samedi 15 octobre 2016, 16h, lecture à Dialogues théâtre, Lille. Projet soutenu par les Ecrivains associés du théâtre Hauts de France dans le cadre du dispositif « Premier contact ».

Qui sommes-nous ?

Créée en 2004 par un groupe d’élèves du Cours Florent, la Cie allotrope avait pour vocation de porter des projets théâtre initiés par des jeunes comédiens sortis de formation.

Aujourd’hui, la compagnie dirigée par Céline Balloy continue de défendre la création de textes de théâtre contemporain qui reflètent notre société actuelle.

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